Un cocktail rizicole à l’entrée et à la sortie de Sédhiou

Nantie de multiples vallées et de vastes superficies en plateau, la Région de Sédhiou est un terreau fertile pour la production de riz. D’ailleurs, en cette fin de la campagne d’hivernage, la nature offre un cocktail rizicole à l’entrée et à la sortie de Sédhiou. Reste à valoriser davantage tout le potentiel agricole de la région pour l’autosuffisance en riz au Sénégal.

 

A Sédhiou, les populations déroulent le tapis rouge aux visiteurs. En parallèle, la nature étale également son tapis verdoyant. A l’entrée principale de la Capitale régionale du Pakao et du Balantacounda, la Vallée de Bakoum, avec ses champs de riz, déploie en effet ses tentacules. Sur la gauche, une rizière s’étend à perte de vue. Les plantes de riz cultivé, durant la campagne d’hivernage, offrent un décor resplendissant.

Décor des champs de riz

Les peuplements d’arbres, qui sont légion dans cette partie de la Casamance naturelle, assurent le continuum verdoyant. En arrière-plan, l’eau du Fleuve, qui semble attirer les reflets du soleil, entre en concordance avec celle de la rizière, qui a fait le bonheur des plantes de riz. De même, sur la droite, le beau décor, formé par les champs de riz et les différentes espèces d’arbres, constitue aussi un régal pour les yeux. . .   En allant à la Vallée de Samirong, située à la sortie, dans le village de Goudiabia, au Sud de la Capitale régionale, on emprunte une route sablonneuse et latéritique. On croise ainsi des véhicules en provenance de Bambali, le village natal de l’international de football, Sadio Mané, star de l’Equipe nationale du Sénégal et sociétaire du club anglais de Liverpool. Les véhicules soulèvent un nuage de poussière latéritique. Néanmoins, après leur passage, tout se dissipe et on découvre une belle carte postale agricole et naturelle. La Vallée de Samirong est entourée d’un peuplement de palmiers dont les feuillages voltigent au gré du vent. De couleur jaune, la fane du riz récolté, entassée dans un coin, met en évidence la nature verdoyante de la Casamance.

Pour l’autosuffisance

Le chant des oiseaux, perchés sur des branches à l’ombrage adoucissant, agrémente également la visite. Des hectares de riz s’offrent aux yeux. L’on constate ainsi du riz mature ici, du riz en maturation là et des plantes ayant « les pieds dans l’eau » dans un côté. L’eau stagne, en effet, toute l’année à certains endroits de la vallée. C’est dire que le potentiel rizicole est exploitable 12 mois sur 12, dans le Pakao et le Balantacounda où il pleut en abondance, pour l’autosuffisance alimentaire.

Joseph SENE

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